Sur le tableau de la vierge à l'enfant.
2 participants
Page 1 sur 1
Sur le tableau de la vierge à l'enfant.
Sur le tableau de la vierge à l’enfant
Version initiale
Marie s’épuise les pieds sur le sol dur. Terne jusqu’aux mains,
ses yeux tombent dans un ailleurs lointain.
Marie s’épuise dans ce bleu dense jusqu’au front.
Ses mains portent un bleu lavande qu’elle n’a pas désiré.
Trop de bleu. Contre son ventre, un rond rouge et coupant.
Marie s’épuise jusqu’à la pointe du ciel.
Coupole de lumière contre son crâne fendu. Marie est ailleurs ou voudrait l’être.
Contre son cœur d’autres battements plus.
Elle ne se souvient plus des siens, ne les entend plus.
Dans ses mains, quelque chose palpite et ce n’est pas elle.
Version retravaillée
Marie s’épuise les pieds sur le sol dur. Terne jusqu’aux mains,
ses yeux tombent dans un ailleurs lointain.
Contre ses doigts quelque chose dort, paisible.
Marie se fige dans le bleu dense jusqu’au front,
ses mains portent un bleu lavande qu’elle n’a pas désiré.
Trop de bleu.
Contre son ventre un rond rouge et coupant.
Marie s’éteint jusqu’à la pointe du ciel.Coupole de lumière contre son crâne fendu.
Elle est ailleurs ou voudrait l’être.
Contre son cœur d’autres battements, plus forts, plus rapides.
Elle ne se souvient pas des siens, ne les entend pas.
Dans ses mains quelque chose palpite et ce n’est pas elle.
Version initiale
Marie s’épuise les pieds sur le sol dur. Terne jusqu’aux mains,
ses yeux tombent dans un ailleurs lointain.
Marie s’épuise dans ce bleu dense jusqu’au front.
Ses mains portent un bleu lavande qu’elle n’a pas désiré.
Trop de bleu. Contre son ventre, un rond rouge et coupant.
Marie s’épuise jusqu’à la pointe du ciel.
Coupole de lumière contre son crâne fendu. Marie est ailleurs ou voudrait l’être.
Contre son cœur d’autres battements plus.
Elle ne se souvient plus des siens, ne les entend plus.
Dans ses mains, quelque chose palpite et ce n’est pas elle.
Version retravaillée
Marie s’épuise les pieds sur le sol dur. Terne jusqu’aux mains,
ses yeux tombent dans un ailleurs lointain.
Contre ses doigts quelque chose dort, paisible.
Marie se fige dans le bleu dense jusqu’au front,
ses mains portent un bleu lavande qu’elle n’a pas désiré.
Trop de bleu.
Contre son ventre un rond rouge et coupant.
Marie s’éteint jusqu’à la pointe du ciel.Coupole de lumière contre son crâne fendu.
Elle est ailleurs ou voudrait l’être.
Contre son cœur d’autres battements, plus forts, plus rapides.
Elle ne se souvient pas des siens, ne les entend pas.
Dans ses mains quelque chose palpite et ce n’est pas elle.
corianne- Messages : 7
Date d'inscription : 26/04/2018
Re: Sur le tableau de la vierge à l'enfant.
"S'épuise" me semble plus fort que "se fige", ou "s'éteint", dans le contexte de l'image, de la "mère qui porte".
Alors c'est un choix à faire, entre la variation, et la répétition.
C'est très personnel, mon choix serait vers la version qui porte le plus le "sens".
J'en dis pas plus !
Alors c'est un choix à faire, entre la variation, et la répétition.
C'est très personnel, mon choix serait vers la version qui porte le plus le "sens".
J'en dis pas plus !
Jean-François- Messages : 10
Date d'inscription : 26/04/2018
Re: Sur le tableau de la vierge à l'enfant.
C'était une de mes interrogations de garder la répétition ou de varier. La répétition me parle plus. Merci!
corianne- Messages : 7
Date d'inscription : 26/04/2018
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum